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Une fanfare de lArmée du Salut à la Fontaine St-Michel à Paris. LArmée du Salut, active dans le monde entier est toujours aujourdhui un mouvement exemplaire du christianisme social protestant. Photo © Armée du Salut. |
On trouve déjà, en France, les grands thèmes du christianisme social chez le pasteur Tommy Fallot (1844-1904) : le combat pour la réalisation du Royaume de Dieu, limportance dune réflexion théologique consacrée aux questions sociales, la volonté dune lutte contre les injustices, linfluence et le retentissement du milieu social sur lunivers religieux et la formation spirituelle de lêtre humain. Une conviction commune anime tous les membres du Christianisme social : le christianisme spirituel et le christianisme social sappellent mutuellement et se répondent comme le font le « notre Père » et le « notre pain » de la prière que Jésus lègue à ses disciples.
À la suite du pasteur Tommy Fallot et dans sa foulée, on reconnaîtra trois pionniers du mouvement : léconomiste Charles Gide (1847-1932), et, plus particulièrement, les pasteurs Wilfred Monod (1867-1943), père de Théodore Monod, et Élie Gounelle (1865-1950). Paul Ricur sera pendant plusieurs années le président du mouvement à partir de 1957. Les revues Parole et société, puis Autres Temps (qui a cessé de paraître à partir de 2004) ont constitué ces dernières années, sous la forme de cahiers déthique sociale et politique, le principal organe de presse du mouvement.
Lappellation « christianisme » social, et non pas « protestantisme » social, sinscrit dès lorigine dans une perspective cuménique et souligne lidée selon laquelle si les dogmes et les rites séparent les chrétiens, les actions dordre social peuvent et doivent les rassembler par-delà les divisions doctrinales et liturgiques. Lutter ainsi pour un christianisme social et pour lcuménisme devient alors un seul et même combat.
Aujourdhui, le christianisme social se veut le
carrefour dune réflexion donnant aux acteurs du terrain
des outils théoriques pour soutenir et nourrir leurs luttes contre
les précarités et les injustices, leur souci étant
de créer ou retisser du lien social là où il fait
défaut, de redresser lhomme là où il est
avili. Lorganisation annuelle de tables rondes et dun colloque
fait ainsi normalement partie de son activité.
* Président : Laurent Gagnebin
Secr. général: Olivier Abel
Administrateur: Maurice LaffonParmi les nombreuses publications du mouvement, on signalera rpincipalement quatre ouvrages de référence:
- Jean Baubérot, Un christianisme profane ? Paris, PUF, 1978
- Laurent Gagnebin, Christianisme spirituel et christianisme social. La prédication de Wilfred Monod. Genève, Labor et Fides, 1987
- Klauspeter Blaser, Le Christianisme social. Une approche théologique et historique. Paris, Van Dieren Éditeur, 2003. En librairie
- Paul Ricur, « Histoire et Civilisation » (Neuf textes jalons pour un Christianisme social), Autres Temps, n°76-77, printemps 2003.
CHRISTIANISME SOCIAL
Journée organisée par les Conférences de lÉtoile
avec le Mouvement du Christianisme social
(à lÉglise réformée de lÉtoile,
56, av de la Grande-Armée, Paris XVIIe)Samedi 25 mars 2006 POUR NOS ENFANTS, QUEL AVENIR ?
10 heures précises. Qui gouvernera le monde en 2025 ? par Philippe Moreau-Defarges, ministre plénipotentiaire, chercheur à lInstitut français des Relations internationales (IFRI) 11 heures 40. Y aura-t-il de plus en plus de catastrophes naturelles ? par Jean-Paul Sorg, philosophe, membre du Mouvement Écologique Indépendant, Vice-Président de lAssociation des amis dAlbert Schweitzer. 14 heures 30 précises. Quel avenir pour la bombe atomique ? par Jean Klein, Professeur émérite de lUniversité, chercheur à lIFRI, co-directeur du Dictionnaire de stratégie 16 heures 10. Quel avenir pour Dieu ? par Laurent Gagnebin, théologien protestant et Raphaël Picon, professeur à la Faculté de Théologie Protestante de ParisParticipation : 20 €
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Numéro 197 |
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